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Dàn Klongput

C’est complètement fou ce qu’on peut apprendre comme trucs quand on voyage et qu’on est un brin curieux. En plus avec internet à disposition, on peut colmater les brèches et donner l’illusion d’une érudition encyclopédique. Lors de la visite au Temple de la Littérature à Hanoi, j’ai pu assister à un mini concert de musique traditionnelle vietnamienne. On n’était pas nombreux mais j’ai fait quelques découvertes étonnantes du côté des instruments.

En premier lieu, le célèbre dàn bau, cette sorte d’instrument mono corde aperçu lors du spectacle de marionnette aquatique. Je viens de lire un article dessus sur Wikipédia et je comprends mieux maintenant ma désagréable sensation de play-back. Cela viens de la façon dont l’instrument est joué. Ce serait trop long à expliquer mais disons que contrairement à ce que je pensais une note n’est pas « grattée » comme une guitare mais l’instrumentiste frotte régulièrement la corde pour qu’elle se mette à vibrer puis module la note avec le manche vertical. Comme la corde est extrêmement fine et tendue, et qu’en plus le mouvement de main sur la corde n’est pas en rythme avec les notes (forcément, ce n’est pas nécessaire) on a cette désagréable sensation lorsqu’on n’est pas initié, que le musicien nous pipeaute un peu.

Mais la grande découverte fut un instrument totalement novateur pour moi qui m’a littéralement scotché, moi et un autre américain, percussionniste de son état. A la fin du concert on s’est tout les deux dirigés vers l’instrument pour l’observer de plus prêt. J’ai même demandé son nom à une musicienne qui m’a répondu « colapou ». C’était totalement nul comme réponse car d’après internet le nom est plutôt « dàn kongput ». Rien à voir. Ou alors la prononciation du vietnamien écrit est vraiment particulièrement traître (ce qui est fort probable vu que c’est une langue tonale comme le chinois). Bref, laissez moi vous décrire l’instrument. Imaginez une flûte de pan géante (genre 1m50 de long), en bambou, placée horizontalement sur un support à hauteur de hanche. N’importe quel musicien non vietnamien tenterait de souffler dedans mais à moins d’avoir la bouche de Mick Jagger, l’échec sera cuisant ou résultera en un désespérant « pffffffffffffrrrrrrrrrrr ». Les joueurs de digeridoo auront sans doute l’idée de cracher dedans, les dégueulasses, mais je doute que l’effet soit concluant. Le secret pour animer cette instrument et de claquer des mains devant l’embouchure d’un des tubes, suivant la note que l’on souhaite jouer. Ce claquement de main complètement funky provoque une brusque injection d’air dans le tube et entraîne la vibration de la colonne d’air prisonnière du tube. C’est cette vibration que nous percevons alors comme un superbe contre ut : « clapffiouuuu ». Avouez que c’est complètement génial : le premier instrument hybride à vent – percussion.

Forcément, l’américain, l’esprit bricoleur, émit l’idée d’en fabriquer un chez lui avec des tubes de PVC. Moi j’étais déjà en train d’imaginer comment exciter l’engin autrement qu’avec un vulgaire claquement de main, dans l’ordre : un pétard, une caisse claire, une explosion de ballon de baudruche (pas très pratique pour des morceaux un peu long) ou des moyens corporels plus ou moins avouables. On est ainsi fait.

Les marionnettes sur l’eau

Il y a quelques mois je suis aller voir un documentaire au cinéma au sujet des vietnamiens envoyés en France pendant la seconde guerre mondiale pour remplacer la main d’œuvre française qui pendant ce temps là attendait les allemands sur la ligne Maginot. Très rapidement ils furent utilisé comme main d’œuvre bon marché par le régime de Vichy. La bonne blague bien douteuse, c’est qu’ils sont restés jusque dans les années 60 / 70 avant que la bureaucratie française se rappelle que ces gens existaient, pour être ensuite emmerdés par le régime Vietnamien qui les prenait pour des traîtres. Mais tel n’est pas le sujet de ce billet et je digresse une nouvelle fois. Il se trouve que dans cet excellent documentaire, la narration est parfois entre coupée de séquences de marionnettes racontant le supplice de ces gars dont la grande poésie est rehaussée par le fait que ces marionnettes se meuvent sur l’eau, actionnée en sous marin (ou presque) par des marionnettistes hydrophiles. Art ancestrale au Vietnam, d’après ce que j’ai lu, les séquences du documentaire étaient en plus magnifiquement filmées au ras de l’eau.

Je suis ressorti de ce film en ayant oublié dans la demi-heure les trois quarts des données géopolitiques et sociologiques mais en conservant une image très précise de ces séquences de marionnettes. A la première occasion, j’en parle donc de manière enthousiaste à mon référent vietnamien, m’sieur K.N. Tran de Saint Cloud, Hauts de Seine, qui, tout parisien qu’il est, me lâche un : « meuh c’est un truc pour touristes tes marionnettes sur l’eau ». Pfff, ce garçon n’a décidément pas conservé une âme d’enfant, là quelque part entre son aorte et son poumon gauche. Surtout qu’il y a une très jolie explication à la naissance de cette forme de théâtre puisqu’elle est apparue dans les villages pendant la saison des pluies où la plupart des endroits du village étaient inondés. Il n’y avait du coup plus d’autres possibilités pour se divertir avec les marionnettes que de tirer partie de cette abondance d’eau. Et là vous me dites : et pourquoi qu’y zont pas fait du water polo, plutôt ?

Je vous ignore.

Loin de me laisser déstabiliser par la remarque toute parisienne de mon référent, lors de mon deuxième après midi à Hanoi, je vais donc m’acheter un billet pour la représentation de 20h au théâtre Thang Long, juste en face du lac Hoan Kiem où une tortue magique sorti une épée dans l’eau, à moins que ce soit l’épée qui était magique. Je vous balance les anecdotes légendaires en vrac. Vous serez bien capable de les ranger. Un peu avant l’heure dite, j’arrive au théâtre en grande tenue de soirée : polo blanc de Mission Street, Pondichéry, pantalon « baroudeur » non repassé et chaussures de marche « poussière d’Inde » . C’est que ce soir on va au théâââtre. S’agit pas de venir habillé comme un plouc. Enfin, ceci dit, au vu des trois cars de touristes en short, T-Shirt, claquettes qui faisaient la queue, j’étais bien le seul à avoir des prétentions vestimentaires. Ça, c’est bien les touristes. On leur fout de l’art ancestrale dans le groin et ils te bouffent ça comme s’ils étaient au KFC.

A l’heure dite, nous entrons dans la salle où chacun est fermement enjoint à rejoindre sa place numérotée dans un petit théâtre en pente devant un petit plan d’eau en contrebas. A gauche du plan d’eau, en hauteur, des sièges, sans doute réservé aux musiciens. Car c’est également un spectacle musical et ça je ne le savions point. Réjouis toi, ô amateur d’art ancestral car tu pourras z’également festoyer de musique à la tradition millénaire.
Après quelques minutes d’attentes histoire de remplir la salle aux trois quarts, la lumière baisse soudainement, sans prévenir, sans même trois coups de cannes. Une poursuite s’allume sur l’espace des musiciens et cinq dames habillées en tenues traditionnelles (deux instrumentistes et trois choristes) s’assoient devant des instruments du même acabit. Je perçoit derrière elles, dans l’obscurité, le reste de la troupe de musiciens mais qui sont fâcheusement cachés à la vue de la grande majorité des spectateurs. Une des musiciennes se lève et nous présente en vietnamien le spectacle et la première fresque. Puis, une voix off en anglais fait de même.

Silence.

Musique et chant : «  Dziing goiiiin euh, maaaa teuuuh ééééé, kaaam iiii ngggheuuu, vaaa heuuu léé.»

Enfin un truc comme ça car je ne suis malheureusement pas encore fluent en vietnamien, mais en tout cas ça rimait rudement bien. A dire vrai, j’étais surtout concentré sur les deux instrumentistes de sexe féminin car passablement intrigué par une vague sensation global de décalage du son à l’image, sensation renforcé par la sonorisation électrique des instruments. Moi quand on joue de la musique, j’aime bien regarder ce que fait l’instrumentiste pour juger de sa maestria. Ça me permet de crier « olé » à point nommé. Là, je ne voudrais pas trop critiquer, mais une des instrumentistes joue d’un très joli instrument muni d’une unique corde avec un sorte de baguette à vibrato à un bout (grâce à Wikipedia, je peux vous annoncer que ça s’appelle un dan bau). Je ne remet pas en cause la qualité musicale de l’instrument mais son faible impact scénique car apercevoir une unique corde à vingt mètres dans un environnement faiblement éclairé comme un théâtre, il faut être bionique. On a alors une sensation très particulière d’assister à un spectacle de « air guitar ». Et surtout, j’ai drôlement l’impression qu’elle n’est pas du tout en rythme l’instrumentiste. Et même, si je puis me permettre d’être encore plus critique, je trouve l’arrangement diffusé dans les hauts parleurs diablement complexe pour deux instrumentistes en avant plan et trois autres en arrière plan dans l’obscurité, dont un ou deux qui se grattent le nez quand ils croient qu’on ne les voit pas. Donc bon, je ne jurerai de rien, mais la sensation étrange d’assister à un play-back persistera tout le spectacle.

Mais foin de la musique. Nous sommes venus ici pour s’éclabousser la rétine d’un sublime spectacle ancestrale de marionnettes sur l’eau. Sous de très jolis effets de lumière, de petites marionnettes de quarante centimètres de haut représentant des pêcheurs émergent du liquide et entament leur chorégraphie. Enfin, plus exactement, c’est ce que j’entraperçois entre la forêt de bras qui se s’est levé devant moi alors que deux cars de touristes décident au même moment que c’est une joyeuse bonne idée de mitrailler la scène au flash de leur appareil photos pourris, ruinant par la même occasion les subtiles effets d’éclairage. On ne peut pas leur en vouloir vu que le théâtre autorise, moyennant 20 kilo-dongs, l’usage des appareils photos et caméras et qu’en vacances les gens laissent leur dignité en garde chez leur voisin, avec le chat. Je me retrouve donc rapidement dans une ambiance de spectacle de fin d’année de maternelle où chaque parent tente de filmer son rejeton en levant bien haut son portable merdique, pourrissant par un effet concomitant le spectacle pour les autres de derrière. Il faudra un jour que quelqu’un décide d’envoyer tout ces touristes en camp de redressement pour leur expliquer que premièrement le flash, à vingt mètres, ça ne sert STRICTEMENT à rien hormis provoquer des crises d’épilepsie et que deuxièmement dans un théâtre il fait à peu près aussi sombre que dans ma narine gauche un soir de grippe (pour rester poli parce que sinon j’ai d’autres images mais ce rapportant plus à la partie terminale de mon tube digestif) ce qui augure très mal de la qualité de la photo malgré les 100 milliards de pixels de son iSamsung GTX Turbo.

Fort heureusement, au bout d’un certain temps, les crampes aidant, la forêt de bras retombe et je peux enfin me concentrer pleinement sur le travail de chorégraphie et la virtuosité des marionnettistes. J’en vient presque à regretter les bras levé car il faut bien avouer que la virtuosité n’est pas particulièrement au rendez vous. Marionnettes qui manquent de se rentrer dedans, alignement et synchronisation plus qu’approximatif, je suis loin d’être impressionné. Disons que c’est aussi attendrissant que de voir des enfants de trois ans d’âge essayer de réaliser une chorégraphie sans se percuter et si possible, ensemble. Seul un très joli tableau avec des marionnettes de jeune fille aux parasols roses m’arrache un petit « aaah, que c’est mignon ». Au passage, la forêt de bras repousse instantanément. Je ne suis pas le seul à trouver ça mignon.

Je surprend les musiciens et les choristes à se sourire entre eux. Au moins, ils s’amusent et cela fait plaisir à voir. On entend parfois même les marionnettistes s’interpeller derrière le rideau et je me retiens de chuchoter très fort « On vous entend les gars !!! ». Ils doivent être sourd à force d’être dans l’eau. Bref, au bout du quatrième tableau je commence sérieusement à me dire que le temps est long. J’ai donc tout loisir pour repenser à la sarcastique remarque de monsieur Tran, de Saint Cloud. Il m’énerve quand il a raison.

J’en étais là de mes réflexions (autant vous dire que j’avais pas mal décroché du spectacle) quand, entre deux tableaux, je vois deux spectateurs se lever et quitter la salle. Tout de suite, je jette un œil aux choristes, en première ligne, car je sais qu’il est toujours cruel de faire ça à un artiste. Manifestement, ça ne les atteint pas plus que ça et le spectacle enchaîne sur une nouvelle séquence toujours aussi touchante d’approximations. Je me reconcentre dessus pour montrer que je me désolidarise totalement de ces goujats qui ne respectent pas le travail d’artistes renommés (oui, car plusieurs des marionnettistes ont le titre de « maître marionnettiste ». Ça en impose) lorsqu’au milieu du tableau, trois touristes chinois se lèvent et quittent la salle sans effort particulier de discrétion. Là, c’est vraiment insultant et je note qu’une des choristes est un peu meurtrie. Quelle bande de connards ! Bon certes, le spectacle est pas génial mais pour 100 kilo-dongs, ce n’est pas non plus la ruine. Et en plus c’est loin d’être « Le Soulier de Satin » car au bout de quarante cinq minutes on en était déjà au tableau final avec présentation des marionnettistes dans un joyeux refrain digne de Broadway et sous les applaudissements mécaniques et tièdes des spectateurs.

Au moins, les artistes avaient l’air d’être satisfaits d’eux même et se lançaient des sourires voir des rires. Quand je vous disais que les vietnamiens sont tout le temps souriant. Bon ceci dit, les gars, s’agirait pas non plus de se fendre la poire en permanence, hein ? Il y a des moments pour tout. Des fois il faut être sérieux quand on est devant cent personnes venu des quatre coins du monde pour assister à un spectacle ancestrale.

En ressortant, déçu, je me suis souvenu qu’ils en étaient à leur quatrième représentation de la journée. La prochaine fois, s’il y a, j’essaierai d’aller les voir à la première représentation matinale en espérant qu’ils seront bien reposés pour voir s’il y a du progrès. Mais je veux surtout croire qu’il ne s’agit pas d’une troupe et d’un spectacle d’élite mais un aimable spectacle à la chaîne pour touristes. Sinon, il faudra sérieusement remettre en question l’intérêt de l’eau dans tout ça. Ou alors surenchérir et proposer un spectacle de marionnettes sur boue.

Hanoi, présentes-toi

DSC_5495_DxOBonjour, je m’appelle Hanoi. Je suis située au nord du Vietnam et je suis la capitale ainsi que la deuxième plus grosse ville du pays, derrière ma sœur du sud, Hô Chi Minh Ville que l’on appelait Saigon quand elle était petite. Les gens d’ici se vantent d’avoir un trafic de dingue avec une horde de deux roues qui conduisent comme des fous. Ils font même des T-shirts et des cartes postales à ce sujet. On me souffle dans l’oreille que c’est vraiment ridicule et qu’ils feraient mieux de passer quelques jours à Mumbai, les gens, avant d’affirmer des choses pareils. La personne qui vient de me souffler dans les tympans me dis que mon trafic est particulièrement reposant à côté et c’est comme du miel dans les oreilles ou un ruisseau de montagne. Il faut dire que les gens klaxonnent beaucoup beaucoup moins dans mes rues. Le personnage qui n’arrête pas de me souffler me précise qu’il a les oreilles remplies de cérumen suite à son séjour indien et qu’il a l’impression d’être sourd chez moi. Ce n’est pas une raison pour me postillonner dans les miennes.

DSC_5546_DxOOn m’apprécie également pour mes nombreux petits lacs entourés d’arbres et de bancs ainsi que mes petites rues étroites bordées d’échoppes et de petits cafés, certains improvisés. Chez moi, les gens vivent, boivent et mangent sur les trottoirs ce qui me rend très conviviale. Je précise que malgré la chaleur qui règne en mon sein, particulièrement l’été, je suis très agréable car j’ai des arbres plantés régulièrement le long des rues. Le type qui m’agace à faire des commentaires me souffle une nouvelle fois que ma chaleur c’est de la rigolade à côté de la fournaise de Mumbai. J’aimerai qu’il arrête de me contredire ou qu’il y retourne à Mumbai si ça lui déplaît tant ici. Non mais.DSC_5540_DxO

J’abrite en mon sein quelques musées, pagodes et un superbe complexe de bâtiments anciens contenant la plus vieille université du pays, datant de mille ans. J’ai également l’honneur de recevoir la dépouille mortelle de notre grand dirigeant, Hô Chi Minh, dans sa mausolée où il repose embaumé afin que tout le monde puisse le contempler et s’inspirer de sa vie. Quoi encore ? Je suis navré, mais ce type continu à me souffler de son haleine fétide que DSC_5507_DxOl’oncle Hô, il a demandé à être incinéré alors sa mausolée, c’est de la fiente de propagandiste. Je le cite. Je crois que ce doit être un touriste français pour être aussi prompte à la critique et au dénigrement.

Malgré mon dynamisme économique, je possède très peu de grattes ciels. De mon passé coloniale, je conserve un quartier français où on peut voir quelques restes d’architecture de cette époque. Bien entendu, il ne peut pas s’empêcher de faire un commentaire, l’autre désagréable et il souhaite préciser que pour ce qui est de l’architecture coloniale il faudrait d’abord voir Pondichéry avant de se vanter d’en avoir. Je crois qu’il vaut mieux essayer de DSC_5520_DxODSC_5528_DxOl’ignorer, ce monsieur. Je reprends donc.

Pour me parcourir, vous pouvez marcher car mon centre historique est à taille humaine. Vous pouvez également louer un cyclo, prendre un taxi ou bien un xe om, ces motos taxis qui grouillent partout et vous interpellent d’un sympathique « motobaïque ? ». Excusez-moi, le touriste aviné qui ne cesse de m’interrompre raille encore une fois que mes xe om c’est pire que des auto-rickshaws car on a le déplaisir de devoir négocier sa course avec le risque accru d’une mort atroce encastré sous un camion. N’empêche que mes xe oms ils sourient, eux. Na. Et ils portent le casque, eux. Lavettes ? Quoi ? Depuis quand c’est être une lavette de porter un casque ? Quoi l’Inde ? Ils portent pas de casques en Inde ? Et DSC_5502_DxOalors ? Ça en fait des bonhommes ou quoi ? Oh et puis merde, vous z’avez qu’à y retourner là bas puisque TOUT est plus beau, plus grand, plus bruyant en Inde. NON MAIS IL ME FAIT CHIER CE TYPE ! QUOI MA BOUFFE ? TU SAIS OU TU PEUX TE LA FOURRER MA BOUFFE ?!

Pardon. C’est vrai, ma nourriture de rue est réputée et extrêmement abordable. De plus, elle est non épicée et parfumée. Combinée avec une autre de mes spécialités, la bière légère que l’on trouve à bas prix partout, vous pouvez vous restaurer et vous rafraîchir à tout moment de la journée sans risquer un retournement d’estomac ou un ulcère précoce.

Et là, il dit rien, l’autre.

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