Tout le monde connait Central Park. Enfin, quand même ? Il suffit de regarder quelques films hollywoodiens ou une poignée de série télé pour en entendre parler. Il est plutôt immense bien que plutôt long que large. A part ça, c’est un parc urbain entouré de hauts buildings donc il ne faut pas trop espérer avoir l’illusion de se retrouver à la campagne.
L’américain moyen dans une grande ville urbaine est sportif ou peut être bien que le fait que la grande majorité des new yorkais sportifs viennent exercer leur sport dans le grand parc central. Ceci donne l’illusion que tout le monde court. Dans les allées (qui ressemblent plus à des routes pour les plus grandes) c’est un flot continu de joggers, marcheurs et cyclistes que l’on croise, chacun exerçant son activité avec le plus grand sérieux.
Hormis d’immenses plans d’eau, le parc contient également des terrains de tennis et de football, tous également remplis. On est samedi. Autour des terrains de foot une ribambelle d’équipes de gamins s’entrainent sous le regard d’une horde de « soccer moms ». Pour le coup, voici une activité du samedi semblable à de nombreux autres endroits des Etats-Unis.
Je prend un chemin forestier pour quitter légèrement la foule. Dans les bosquets, un autre groupe de gamins et leurs parents pratiquent la course d’orientation. Un peu plus loin, un grand bassin abrite des petites régates de voiliers téléguidés. Encore plus loin, un étang artificiel au milieu de rochers est surplombé par un bâtiment néo-ancien à l’allure romantique.
Je trouve tout ceci fort sympathique mais pas franchement emballant. Ça manque de montagnes à pertes de vues et de falaises à couper le souffle. Les urbains se contentent vraiment de peu…