En novembre 2008, l’Inde à connu son 11 septembre. Plusieurs attentats coordonnés à plusieurs endroits du cœur de la ville touristique ont fait plus d’une centaine de morts, de toutes les nationalités. Je vous renvoi vers l’article Wikipedia pour plus de précisions. Depuis, le gouvernement a décidé de serrer la vis de la sécurité intérieure.
Il semblerait (d’après mon ami sans nom qui me voulait du fric) que la complexité de réservation des trains se soit accru depuis, avec notamment ce fameux besoin de fournir son passeport lorsqu’on est étranger. En même temps, peut on lui faire confiance.
Mais le plus notable c’est la présence de portiques de sécurité à quelques endroits stratégiques de la ville, notamment les endroits précédemment touchées par les attentats avec, entre autres, les gares (Victoria Terminal et Churchgate) et le Gateway of India. J’ai quand même l’impression qu’il y a eu un certain relâchement depuis quelque temps. Bien que ces portiques soient toujours installés ainsi que branchés (deux petites LED verte et rouge en témoignent), ils sont d’une rare inefficacité puisqu’il existe la plupart du temps un autre chemin permettant de rejoindre l’endroit désiré mais ne passant par aucun portique. J’en déduis donc que ce sont des portiques anti-poules et que promis, la prochaine fois, je lancerai un gallinacé à travers pour voir si l’alarme se déclenche. A ma première arrivée à Churchgate, pour quitter les quais, je suis resté un peu interloqué devant la rangée de portiques électroniques en m’interrogeant sérieusement sur un éventuel piège (ou caméra) caché. Garçon bien élevé, je suis passé à travers le dispositif de sécurité malgré la présence à ma gauche d’une voûte menant très clairement vers la rue (comme l’attestait ma vision et mon ouïe). Rien ne s’est passé. Ce qui confirme que je ne suis pas une poule.