La propriétaire de ma maison d’hôte est sympathique (A ce propos, notez comme le français est étrange. Bien que n’étant pas moi-même propriétaire de cette maison d’hôte, j’emploi le possessif. Ne devrait-on pas dire la propriétaire de sa maison d’hôte?). Je vous en parlerai encore plus longuement plus tard mais à mon arrivée, j’étais vierge de tout à priori sur les environs. Mon seul souhait était de voir quelques arbres au feuillage rouge et or dans une température clémente d’été indien. Fort heureusement, soucieuse de faire plaisir, elle s’est empressée (la propriétaire et non pas la température clémente) de me lister tout un tas de choses à voir et à faire dans les alentours. Alors que je lui objectai que j’étais non motorisé, elle s’est empressé de me proposer de m’amener en voiture à tout ces points d’intérêts. Voilà qui est sympathique, vous dis-je.
Un matin, me voilà donc à bord du vieux 4×4 familiale conduit par la sus-mentionnée propriétaire de sa maison d’hôte en direction du Parc National des Hautes-Gorges de la Malbaie. J’apprend par la même occasion que La Malbaie est donc également le nom de la petite rivière qui se jette au niveau du village du même nom, rivière qu’il faut que je cesse de traiter de « petite » car elle a quand même réussi à creuser des gorges, elle.
Après des remerciements, la propriétaire me dépose à l’entrée du parc avec promesse de revenir vers 18h me récupérer. A l’accueil, je choisi une randonnée tranquille le long de la rivière. La randonnée star sur les hauteurs des gorges est malheureusement trop longue pour le temps imparti.
Comment résumer cette journée de marche ? Magnifique, paisible, coloré, tranquille, vivifiant. Voilà. En prime, je croise un porc-épic et deux autres marcheurs à trois heures d’intervalle, parfait pour les agoraphobes. Sous une météo toujours aussi idyllique, je suis un chemin tapissé de feuilles jaunes bordé par des bouleaux et quelques rares érables (A ce propos, j’ai un gros faible pour les chemins tapissés de feuilles mortes en automne sous un climat ensoleillé. Si vous ne savez pas quoi m’offrir pour la Noël…). Un peu plus tard, le chemin s’élève progressivement pour atteindre un promontoire rocheux qui domine l’entrée des gorges. En redescendant, on atteint la rivière qu’enjambe un pont de bois. Malheureusement, la randonnée s’arrête ici, le pont étant en réfection et interdit au public. Je rebrousse donc chemin après un déjeuner de sandwich au bord de l’eau.
Une marche le long d’un chemin jaune. Ça me rappel un film…
Petit jeu, dans une des photos ci-dessous se cache un porc-épic. Sauras-tu le retrouver?