A Hanoi, il y a des bâtiments et temples anciens à la très nette influence chinoise.
Mais il y aussi des jeunes en petites tenues, avides de modernité, qui tournent des clips musicaux à la très nette influence américaine.
En fin de journée, le soleil illumine timidement les immeubles d’habitation à travers les arbres.
Mais les oiseaux en cage, eux, n’en profitent que très rarement. Pourtant ils sont sensés porter chance sauf à eux-mêmes.
On croise aussi des artisans qui travaillent accroupies quasiment sur le trottoir, le ferronnier dans la rue des ferronniers, le tailleur de bambou dans la rue des tailleurs de bambou et les garagistes dans la rue des garagistes.
Au détour d’une rue, il y parfois de petits temples tout discrets.
Mais aussi de grands marchés couverts nocturnes qui le sont nettement moins.
Et puis si on en a marre de l’agitation, il suffit de s’éloigner du centre pour trouver des ruelles calmes et étroites, uniquement dérangées par le bruit des oiseaux et des cigales.