Chennai

Est-ce que je peux vraiment dire que j’ai vu Chennai? Sans doute pas. J’y suis resté deux nuits et environ une journée et demi avec déjà la tête ailleurs, impatient de changer de pays. Je me suis donc contenté de visiter le musée du Gouvernement, le vieux fort anglais (pour ce qu’on peut en visiter) et me balader dans les rues. La ville m’a laissé une impression légèrement différente de Mumbai, sans doute par la présence de vieux bâtiments à l’architecture originale autour du quartier de mon hôtel mais aussi par l’absence de grattes ciels.

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Malheureusement, c’est aussi à Chennai que j’ai vu la plus grande misère, crasseuse et dans un apparent abandon total de dignité. Un bidonville de tôles et de planches de bois longeant la rivière (qui comme toutes les rivières urbaines que j’ai croisé en Inde ressemble plus à un cloaque pollué, puant et stagnant qu’à un fier cours d’eau pressé de rejoindre l’océan) est quasiment mitoyen du quartier général de l’armée Indienne pour la région. De magnifiques panneaux 4 par 3 clament haut et fort sur des photos de soldats d’élite : « Pride of a Nation », fierté de la nation. Tu parles. Sur le pont menant à la base militaire, sous lequel commence le bidonville, des étrons humains jonchent le trottoir.

Mais pour ça, je vous épargne les photos.

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