Ce que j’ai retenu de les guerres du Vietnam

Allez, hop. Que chacun prenne un cahier et un crayon. Tracez une ligne verticale 3 cm à droite de la marge de gauche et inscrivez votre nom, prénom ainsi que la date d’aujourd’hui. Notez le sujet de la leçon du jour : « Les guerres de le Vietnam ». Soulignez au stylo vert.

Nous sommes en 1940 et la France est en train de se faire botter les fesses par son voisin germanique. Cinq années plus tard, après une lutte acharnée mais finalement brève à l’échelle des guerres, les forces de l’Axe (rien à voir avec le déodorant) sont défaites et les grandes puissances vainqueuses (c’est bizarre, ça sonne pas bien) que sont le Royaume-Unie, les Etats-Unis et l’URSS, après avoir libéré la France, lui rétrocèdent ses anciennes colonies parce que franchement l’oppression c’est moche, l’occupation c’est vraiment méchant et que le droit d’autodétermination des peuples c’est presque nous qu’on l’a inventé (même si je crois que ce sont les américains) et que, ouaih, pfff, c’est vachement pas super d’être gouverné par des gens qui parlent même pas la même langue que nous. Bref, la France avait pris une leçon et en avait encore les fesses toutes rouges de s’être fait défaites aussi vites et les joues de la même couleur d’avoir eu un gouvernement de collaboration relativement zélé pendant cette triste période. Heureusement, les fiers idéaux de la / les résistances furent brandis bien hauts et on se réconforta en affirmant que ah mais oui en fait la vrai France c’était ça et pas les autres du gouvernement au nom de pastille.

Pendant ce temps là, quasiment de l’autre côté de la terre, dans les colonies que l’on appelle encore Indochine gentiment rendues par nos amis après que les Japonais nous les ai piqué, certaines personnes à la naïveté parfaitement écœurante et qui frise la bêtise, décidèrent que, puisque c’était le camps des gentils qui avait gagné et que résonnait partout des cris de « liberté, liberté », ils avaient le droit de se déclarer indépendant. C’était en 1948, la France était encore sous tickets de rationnement, et les gens de l’hexagone n’étaient vraiment pas d’humeur à rire. Non mais, ha ha, liberté, j’entends bien, ha ha, ils sont mignons, mais c’est à dire qu’en fait, comment vous dire… non ?

En plus, et là franchement faut vraiment chercher la merde, il se trouve que la majorité des gens souhaitant cette indépendance étaient d’obédience légèrement communisante, ce qui était drôlement la mode à cette époque, il faut bien le dire. Malheureusement, les pays occidentaux s’étaient légèrement crispés avec le camarade Staline qui n’avait pas vraiment joué le jeu en ne rendant pas leur autonomie et indépendance aux pays européens « libérés » pendant la reconquête. Du coup tout ce qui avait un vague lien avec le socialisme et le communisme était encore plus mal vu. C’est bien connu, le rouge, ça énerve. Demandez aux taureaux.

La France décide donc de reprendre les choses en main en Indochine pour bien signaler que, hé, la fête est fini et de toute façon, à la libération on était tous bourrés tellement on avait picolé pour fêter ça et c’est bien connu, les amis de beuveries, ce sont des amis d’une nuit. Et pis on s’en souvient pas qu’on avait vraiment dit « liberté, liberté ». On était bourré on vous dit. Accessoirement, une de ces personnes un peu trop candide qui souhaitait l’indépendance de son pays, un certain monsieur Hô Chi Minh, avait été supérieurement éduqué en France quelques années plus tôt. Oui, non, mais on vous dit des trucs à l’université mais faut pas prendre ça au pied de la lettre. Il est con lui, ha ha ha.

On décida donc d’envoyer des soldats au Vietnam pour calmer tout le monde. En plus les militaires français étaient encore chauds vu que la seconde guerre mondiale venait à peine de se finir. C’était donc un bon moyen de les occuper. Le seul problème, et il était de taille maintenant qu’on y pense, c’est qu’on avait pas vraiment les moyens de la faire, cette guerre, vu qu’on venait juste d’en finir une bien velue. Bon euh, comment dire, vous auriez pas deux, trois avions et un peu de bouffe pour qu’on puisse aller botter les fesses de ces p’tits jaunes, demanda-t-on aux américains ? Euh pardon, en fait on s’est trompé. Ils ne sont pas jaunes. Ils sont drôlement rouges, oulala, qu’est-ce qu’ils sont rouges.

Entendant cela – quoi, rouges vous dites ? Vous êtes sur ? Pas fuschia ou mauve ou orange, hein ? – les américains nous firent cadeau d’un support logistique et financèrent notre guerre de reconquête de l’Indochine. Ce fut donc la première guerre du Vietnam, autrement appelée la guerre Française par les vietnamiens.

Ça dura quelques années pendant lesquels les choses n’avancèrent guère. On s’entraîna à torturer dans les prisons de Hanoi ce qui fut drôlement pratique quelques années plus tard en Algérie. Puis un beau jour, on décida d’aller confronter directement l’armée de libération Vietnamienne dans une grande bataille dans les montagnes à l’ouest de Hanoi, histoire d’en finir une bonne fois pour toute. Alors là, je ne sais pas ce qui s’est passé, mais on a sérieusement cafouillé du ciboulot. Je ne suis pas un expert dans l’art de la guerre et je n’ai pas lu Sun Tsu mais je me dis qu’il y a quand même des choses qui sont un peu évidentes, toute de même. Le grand général français (dont je ne me souviens pas du nom, pour changer) commandant les troupes expéditionnaires, décida d’établir son camps dans une vallée entourée de hautes montagnes de toutes part, formant une cuvette naturelle, reliée à Hanoi par une unique route serpentant à travers un relief difficile. Bon. Moi je veut bien que ce soit superbe et que la proximité de l’eau courante présente certains avantages indéniable mais n’est ce pas un peu bébête d’un point de vue défensif ? Je veux dire, sans avoir beaucoup d’imagination, je vois bien des gens nous jetant des pierres par au-dessus.

Le général vietnamien, apprenant cela, dégrada son officier de renseignement sous prétexte qu’il fallait qu’il arrête de raconter des conneries car aucun général adverse digne de ce nom ne se mettrait dans une situation aussi débile. Bien entendu, il du bien admettre que si, il y en avait au moins un qui l’avait fait et sans trop se casser la tête sur de vastes réflexions stratégiques plaça de l’artillerie sur les crêtes surplombant la vallée. Ce général, du nom de Vô Nguyen Giap, était historien d’origine donc totalement autodidacte pour ce qui touchait à la stratégie militaire. Mais là, il faut bien avouer que c’était un peu facile.

Wah l’autre, ils tricheuh. Ils nous tirent par au-dessus ! firent, les français. Au bout d’un certain temps, ils se rendirent compte qu’il était également très facile pour l’adversaire de bloquer toute progression le long de la seule route d’approvisionnement et on se retrouva rapidement bloqué dans notre camps, bientôt à court de saucisson et de pastis.

« Allo, monsieur Oncle Sam ? Oui, euh, bonjour. Comment dire ? On est bloqué et on est bientôt à court de munitions pour l’apéro. Comment qu’on fait ? ». Notre gentil sponsor mis alors en place un pont aérien qui permit, pendant un certain temps, au camps français de tenir, malgré les bombardements quotidiens.

Ça ne dura qu’un temps car, de leur côté, les forces vietnamiennes allèrent demander à leurs amis Chinois (rouges également, avec une jolie étoile jaune) s’ils n’auraient pas quelques canons antiaériens dont ils n’auraient pas l’usage présentement. Donc assez rapidement, les avions américains furent incapables de soutenir l’armée française et le généralissime responsable du corps expéditionnaire fut bien obligé de se rendre, l’année 1952. Cela sonna donc la fin de l’intervention française au Vietnam, la signature d’un cessé le feu et la séparation du Vietnam en deux pays indépendants, le nord et le sud (c’est sur que si on avait voulu le découper dans le sens de la longueur, ça aurait été beaucoup plus pénible) approximativement au milieu. Pour les plus lettrés d’entre vous, la vallée, ou cuvette, en question où on alla s’enterrer s’appelle Dien Bien Phu. Je me demande ce qui est advenu du général français, tiens ?

Pour la partie sud, sous influence franco-américaine, on décida quelques temps plus tard de favoriser le coup d’état d’un président malléable histoire d’éviter que cette partie du pays ne bascule également sous régime communiste. Malgré le cessé le feu, des mouvements de libération du sud Vietnam (affectueusement appelés Viet Congs) commencèrent à effectuer des actions de déstabilisation. Le président Ngo Dinh Diem pris donc le pouvoir avec la bénédiction de Washington. Wikipédia me précise que son nom complet est d’ailleurs Jean-Baptiste Ngo Dinh Diem ce qui est parfaitement ridicule. « Jean-Baptiste, range ta chambre ! »

  • Je peux pas maman, je suis occupé à opprimer le sud Vietnam !

Car Jean-Bap’ s’avéra être un parfait salaud zélé et réussi à se rendre totalement impopulaire auprès de sa population. D’ailleurs, quelques années plus tard il fut assassiné au cour d’un autre coup d’état pendant que Kennedy regardait ostensiblement de l’autre côté, en poussant un grand « ouf » de soulagement lorsqu’il apprit la nouvelle.

Tout ça pour dire que les américains débarquèrent au Vietnam pendant que les français le quittait. Ça devait drôlement charrier côté US :« Vous avez refermé la cuvette avant de partir, j’espère ? Hahaha ». Ce fut donc le début de la deuxième guerre du Vietnam, appelé guerre Américaine. Il y a d’ailleurs une anecdote assez amusante concernant l’intervention US au Vietnam. Tout déploiement de troupes américaines en territoire étranger doit être approuvé par le congrès, à Washington. La bataille allait être rude pour convaincre la chambre, mais le gouvernement de Lyndon Johnson profita d’un coup de chance pour l’emporter. Suivant la source, il s’agit d’ailleurs soit d’un coup de chance, soit d’un coup machiavélique organisé par les USA pour trouver un prétexte à l’intervention. En 1964 un navire américain fut attaqué dans le golfe du Tonkin. Le gouvernement US accusa le Nord Vietnam, ce que celui-ci dénonça instantanément. L’anecdote amusante, que vous pourrez toujours ressortir à votre prochaine soirée raclette, est que l’amiral en charge de cette petite flotte du Tonkin et qui rapporta donc cette attaque fut l’amiral George Morrisson, père du chanteur / compositeur décédé au Père Lachaise, Jim Morrisson. Le fils haïssait son père, il suffit d’écouter « The End » des Doors pour s’en rendre compte.

Pendant quelques années ce fut uniquement une guerre de guérilla visant à tenter d’étouffer les mouvements communistes sud-vietnamiens et qui n’avait lieu que dans la partie sud, sous la ligne de démarcation. Rapidement, il devint néanmoins clair, malgré ses dénégations, que le Nord Vietnam soutenait ces mouvements via des lignes d’approvisionnement passant par le Laos (rappellez-vous Phong Nha et la route 12). La tension était à son comble sans parler que ça commençait à chouiner dans les chaumières yankee parce que des soldats mourraient. Genre.

On m’a d’ailleurs appris une anecdote fort intéressante sur cette période (par Hannah, en l’occurence), qui reste à valider bien entendu, mais qui en dit long sur la fourberie d’une certaine personne. A cette époque Richard Nixon (futur président des USA) était vice-président d’Eisenhower. Eisenhower était proche de la fin de son second mandat et Nixon était sur les starting blocks pour être le futur candidat républicain face au jeune sénateur démocrate, John F. Kennedy. A cette époque, Eisenhower souhaitait retirer les troupes du Vietnam et arrêter cette guerre mais Nixon ne l’entendait pas de cette oreille. D’après mes sources, il souhaitait maintenir la guerre pour favoriser ses desseins électoraux. Au cours d’une réunion entre Eisenhower et les dirigeants vietnamiens, il aurait tout fait pour écarter Eisenhower des ses interlocuteurs provoquant l’échec des négociations et la poursuite pour quinze années supplémentaires du conflit. Sympathique garçon, si cela est vrai.

Pour soutenir leur effort de tarissement (pas peu fier d’avoir utilisé ce verbe) des sources d’approvisionnement sud-vietnamiens, le général Westmoreland, commandant suprême des forces d’interventions US au Vietnam, décida de créer une base de Marines au plus prêt du Laos. Donc là, pareil, on se demande ce qui a bien pu lui passer par la tête à ce moment là mais je me dis que l’on n’apprend rien de l’histoire. On décida de placer cette base en hauteur, parce que Dien Bien Phu, ça va bien, mais les meilleurs blagues sont les plus courtes. On choisi donc un magnifique plateau entouré de profondes vallées situé à environ 600m d’altitude, à Khe San. C’était grand et plat ce qui était vraiment très pratique pour faire atterrir les B-52 et surtout les C-130 bourrés de burgers et de frites. En plus il y avait une route pour atteindre le plateau qu’on s’était embêté à construire.

« Aaaaah, on est bien là. Hein ?

  • Euh, chef ?
  • Oui ?
  • C’est quoi toutes ces montagnes autour qui ont l’air d’être plus hautes que la base ?<silence>
  • Et merdeuuuuh.

Pendant quelques temps, il ne se passa rien de spécial. Les B-52 effectuaient leurs ballets quotidiens pendant que les radios de la base beuglaient une bande son rock’n’roll, soul et folk encore inégalée aujourd’hui. Il faisait bon être un marine à Khe San.

Plus au nord, le généralissime Vo Nguyen Giap, en accord avec son gouvernement, préparait un vaste plan d’attaque qui allait officiellement amener le Nord Vietnam en conflit avec les américains. Le point de l’offensive avait été validé. Il restait maintenant à effectuer une diversion pour fixer les troupes adverses le plus longtemps possible éloigné du front principal.

Au Vietnam, tout les ans a lieu la fête la plus importante du pays, le Têt. D’après ce qu’on m’a dit, c’est un peu comme un Noël / Jour de l’An / anniversaire mélangé. C’est grand. C’est très grand. Et c’est le moment de l’année ou le Vietnam s’arrête pour fêter ça. Tout les ans, c’est également l’occasion d’une trêve guerrière et on en profite pour envoyer les soldats épuisés se reposer quelques jours à Da Nang, Saigon ou Sydney pour revenir plus tard avec toute la panoplie des MST de l’époque.

Quelques mois avant la fête du Têt, en 1968 (et là on se dit que franchement, c’est pas possible, mais qu’est ce qu’il s’est passé comme trucs dingues et historiques dans tout les domaines cette année là, sans doute une des années les plus denses de la civilisation occidentale au 20ème siècle), les troupes Nord Vietnamiennes attaquèrent la base de Khe San, située à quelques kilomètres de la frontière Laotienne. Coup de tonnerre. L’état major américain lève le sourcil gauche. Une forte concentration d’artillerie positionnée sur les montagnes avoisinantes (soupir et yeux au ciel) se met à pilonner le plateau, pistes d’atterrissage, avions et terrains de baskets compris. Pendant plusieurs semaines, la base va subir ce régime et le général Westmoreland avec l’accord de son gouvernement décide d’envoyer de plus en plus de marines en soutien, prévoyant une grande offensive dans la région. De base tranquille, Khe San devient un enfer. Au passage voici une photo du plateau tel qu’il est maintenant histoire que vous ne puissiez pas pouvoir imaginer comment c’était. Notez au passage la très jolie montagne en arrière plan à gauche.

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Puis, soudainement, au mépris de toutes les règles du jeu, le premier jour de la fête du Têt, alors que la moitié de la garnison américaine est en train de tranquillement siroter des mau taï et autres mojitos sous les cocotiers (sauf à Khe San où on est toujours en train de déféquer dans son pantalon sous la pluie d’obus qui tombe en permanence), le nord Vietnam déclenche une deuxième et féroce offensive terrestre 100 km plus loin, le long de la côte en direction de la ville de Hué, avec artillerie, char, infanterie et tout le bazar. En catastrophe, les USA sonnent le rappel et des milliers de verres de mau taï et mojitos sont lâchement abandonnés au même moment. On imagine également des hordes de marines arrivant en courant à Hué, la chemise à moitié rentré dans leur pantalon et la braguette ouverte.

Pendant plusieurs semaines, la ville est le théâtre d’une sanglante bataille urbaine et sera grandement endommagée. Néanmoins la soudaineté de l’offensive et l’effet de surprise fera basculer la guerre. Cette campagne sera dorénavant appelée « L’Offensive du Têt » et fut un des grands chefs d’œuvres militaires de Vô Nguyen Giap. Pendant encore sept années, les américains enverrons de plus en plus de troupes pour tenter de renverser le court de l’histoire mais finalement fuiront en catastrophe en 1975, abandonnant leur matériel, quand Saigon sera prise par les forces nord Vietnamiennes. On a tous vu ces photos de bottes, de fusils et de chars abandonnés en parfait état ainsi que d’hélicoptères AH-1 décollant en catastrophe pour évacuer des populations terrorisées. Le rouge, ça fait peur à tout le monde.

On signa donc la paix et le temps passa pendant que le Vietnam de nouveau unifié se remettait tout doucement en place à coup de petits règlements de compte. De l’autre côté de la frontière, le camarade Pol Pot virait tranquillement au despote sanguinaire et le Cambodge sombrait dans l’autodestruction. Purges sur purges la population civile du Cambodge disparaissaient, assassinées dans des camps. Personne n’osait intervenir, ressassant avec angoisse ce terrible conseil prodigué par les français et les américains : ne jamais s’engager dans une guerre terrestre en Asie du sud-est.

Au bout d’un certain temps, le gouvernement Vietnamien, lui même écœuré (c’est pour vous dire à quel point ce devait être particulièrement atroce) décida qu’il était temps que quelqu’un aille retenir le bras de ce fou sanguinaire. Le Vietnam parti donc en guerre contre le Cambodge et Vô Nguyen Giap pris les commandes des forces d’interventions. Une grande armée Vietnamienne pénétra sur le territoire voisin.

Peu de temps après, voyant que ses deux voisins du sud était occupés à se taper dessus, la Chine décida qu’il y avait une sympathique petite opportunité dont elle aurait tort de ne pas en profiter. Elle attaqua donc le Vietnam au nord et déclencha la troisième guerre du Vietnam, autrement appelée guerre Chinoise. Rhaaa, soupir, fit Vo Nguyen Giap quand son gouvernement hurla de rappliquer fissa au secour. Ils commencent à me faire braire tout ces cons qui se sentent permis de venir chez nous sans prévenir.

L’armée de Giap, commença donc sa lente remontée vers le nord. Mais, car ce n’était pas la moitié d’un con (même s’il profita pas mal de la connerie des autres, il faut bien l’avouer), il décida de remonter discrètement par le Laos, avec qui ils étaient resté en bon terme, pour obliquer tout aussi discrètement vers la droite arrivé à hauteur de la Chine. Le mouvement fut opéré à la perfection et les Chinois se retrouvèrent avec une horde de vietnamiens en pyjama noir et chapeaux pointus dans leur dos. Après deux claques et un coup de genou dans les gonades, ils rentrèrent chez eux la larme à l’œil. Bon, bon, ça va. C’était juste pour voir si vous ne dormiez pas. Fin de la guerre, pour de bon, et jusqu’à nouvel ordre.

Il se trouve que le général Vo Nguyen Giap, et je ne sais plus si je vous l’ai déjà dit, avec toutes ces péripéties, est le seul général à avoir vaincu trois super puissances. Ce qui en fait une figure guerrière parmi les plus grandes. Quand au Vietnam, après trois guerres sur une durée totale de vingt ans, il était temps de souffler un peu.

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